samedi 27 juin 2009

HH--->KBH

Copenhague (KBH) pour quelques jours donc. En train. La secrétaire m'avait montré les prix de deux options, l'avion (50 minutes) et le train (5h). L'aberration écologique consistant à prendre l'avion pour 300 km me paraissant inacceptable, j'optais sans plus de réflexion pour le train, imposant la première classe comme seule condition. Non que je sois snob, mais c'est le seul endroit du train à avoir des prises.
5 heures pour 314 km, étrange... Arrivée bien avant le train à 6h45 le matin, je suis toujours en avance. Se lever à 4h du matin doit aussi aider. A 4h il fait jour ici et les oiseaux chantent, c'est intenable, ça fait 2 mois que ça dure...Enfin ça empire depuis deux mois, et là autour du 21 juin, c'était comme paroxysmique.
Le train : noir, avec une couronne, sièges bleus, petit bar privatif, tiens tiens. Thé, café, lait, sucre machin-comme-du-sucre...
Les prises sont au dessus du siège, je cherche la mienne pendant un certain temps.
Le contrôleur passe et me sermonne sur mon sac laissé à terre. J'explique que je ne peux pas le monter, parce que j'ai eu une opération de l'épaule et que ce genre de prouesses ne m'est pas encore possible. « Fallait pas prendre autant de choses, le sac serait moins lourd » dit-il. Bon alors mon coco on va tout de suite mettre les choses au clair, je prends ce que je veux pour partir où je veux, c'est lourd comme ça me plaît, le sac il reste là, et si ça dérange vraiment (non ça ne dérange pas puisque j'ai une place seule, et que je suis en bout de train, il n'y a aucun passage), vous le mettez en l'air. Il est parti sans rien faire. Je ne l'ai plus revu.


Dans le train, il y a des gens qui dorment et d'autres qui lisent des journaux qui parlent de trains...Mise en abîme dans les deux cas.



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